Parce qu’une image ne suffit pas à dire le monde, il est utile de la légender au plus près de ce qu’elle peut dire. Les soixante-neuf textes présentés ci-dessous accompagnent autant de panneaux exposés par l’Alliance Française de Rio de Janeiro pour « Les jardins font la ville », exposition itinérante au Brésil de 2013 à...
Si les jardins sont des témoignages vivants de la pensée, ils sont également le sujet d’une intense production livresque qui dépasse heureusement de beaucoup la publication de trop nombreux « beaux livres ». (Ceux que les anglo-saxons nomment avec condescendance les « Coffee table books). Cette riche production comporte quelques incontournables et indispensables dont le recensement ci-dessous ne peut être exhaustif.
Néanmoins, ces quelques pages érudites, folles, poétiques, savantes ou pittoresques devraient permettre d’enrichir votre plaisir en parcourant le jardin dans son immensité.
L’univers des jardins, publics ou privés a peu ou prou servi de matrice à de très nombreuses oeuvres de fictions. Le petit recensement qui suit -qui ne demande qu’un développement, le plus exhaustif possible- a été réalisé grâce à la contribution d’une vingtaine d’artistes, grands lecteurs, comédiens, metteurs en scènes, écrivains, réalisateurs, photographes... Je tenais à les remercier de m’avoir aidé dans cette tentative d’enrichissement de nos imaginaires.
Une image est un propos, une exposition n’est pas un assemblage désordonné d’images. Parce que les mots fabriquent des images, celles-ci en fabriquent en retour. Commentaires, métaphores, précisions ou digressions, ces Images à lire ont pour fonction de cheminer à vos côtés sur le parcours que vous aurez choisi.
16 • Jardins de Vaux-le-Vicomte, 001 • Maincy (77950), (Fr.) • Paisag. : André Le Nôtre, 1645-1661 • (Foto 2011)
Não há jardim público sem arquitetura. Ela está no cerne do projeto. Que se trate de abrir perspectivas, modelar os níveis, criar espaços sem fim ou quartos de confidencialidade, o desenho do paisagista pensa primeiro na largura, no comprimento, na altura dos solos que lhe permitirão mais tarde criar os ajustes necessários ao seu propósito. Nos interstícios do jardim clássico (e, particularmente, do jardim à francesa), o vegetal não tem lugar. Questão de técnica ? Questão de know-how ? Ou então questão de encenação da representação do poder. O jardim deve ser uma simbolização estética da força e do poder. Não há lugar para nenhum florescimento oculto ou dissimulado. Então, o mito ou o incongruente, o extraordinário ou o maravilhoso serão convocados. Nesses espaços intermediários, as divindades mais diversas encontram um nicho de entretenimento que pontua a pompa declarada com ostentação, com um riso faceiro e salutar.