Parce qu’une image ne suffit pas à dire le monde, il est utile de la légender au plus près de ce qu’elle peut dire. Les soixante-neuf textes présentés ci-dessous accompagnent autant de panneaux exposés par l’Alliance Française de Rio de Janeiro pour « Les jardins font la ville », exposition itinérante au Brésil de 2013 à...
Si les jardins sont des témoignages vivants de la pensée, ils sont également le sujet d’une intense production livresque qui dépasse heureusement de beaucoup la publication de trop nombreux « beaux livres ». (Ceux que les anglo-saxons nomment avec condescendance les « Coffee table books). Cette riche production comporte quelques incontournables et indispensables dont le recensement ci-dessous ne peut être exhaustif.
Néanmoins, ces quelques pages érudites, folles, poétiques, savantes ou pittoresques devraient permettre d’enrichir votre plaisir en parcourant le jardin dans son immensité.
L’univers des jardins, publics ou privés a peu ou prou servi de matrice à de très nombreuses oeuvres de fictions. Le petit recensement qui suit -qui ne demande qu’un développement, le plus exhaustif possible- a été réalisé grâce à la contribution d’une vingtaine d’artistes, grands lecteurs, comédiens, metteurs en scènes, écrivains, réalisateurs, photographes... Je tenais à les remercier de m’avoir aidé dans cette tentative d’enrichissement de nos imaginaires.
Une image est un propos, une exposition n’est pas un assemblage désordonné d’images. Parce que les mots fabriquent des images, celles-ci en fabriquent en retour. Commentaires, métaphores, précisions ou digressions, ces Images à lire ont pour fonction de cheminer à vos côtés sur le parcours que vous aurez choisi.
17 • Palácio Fronteira, 001 • Lisboa, (Port.) • (Foto 2011)
Segundo um ditado veneziano, enquanto os portugueses navegavam, os venezianos financiavam. Parece difícil imaginar uma época em que os navios deixavam Lisboa e o Porto para navegar até Macau ou para o litoral do Brasil. E acumular riquezas consideráveis, como prova hoje o Palácio Fronteira, mantendo a saudade de um Portugal então no auge da sua potência. A riqueza figurativa dos afrescos dos jardins, os materiais utilizados, o aproveitamento dos espaços, tudo aqui é sinal de requinte e bom gosto. Até a ironia de certas cenas parece bem sutil se comparada às dores acumuladas para tamanha acumulação de riquezas. A história, boazinha, fica apenas com a imagem, esquecendo o sentido. Esse Netuno acotovelado e pensativo estará sonhando com todos os portulanos inscritos na própria memória ?