Parce qu’une image ne suffit pas à dire le monde, il est utile de la légender au plus près de ce qu’elle peut dire. Les soixante-neuf textes présentés ci-dessous accompagnent autant de panneaux exposés par l’Alliance Française de Rio de Janeiro pour « Les jardins font la ville », exposition itinérante au Brésil de 2013 à...
Si les jardins sont des témoignages vivants de la pensée, ils sont également le sujet d’une intense production livresque qui dépasse heureusement de beaucoup la publication de trop nombreux « beaux livres ». (Ceux que les anglo-saxons nomment avec condescendance les « Coffee table books). Cette riche production comporte quelques incontournables et indispensables dont le recensement ci-dessous ne peut être exhaustif.
Néanmoins, ces quelques pages érudites, folles, poétiques, savantes ou pittoresques devraient permettre d’enrichir votre plaisir en parcourant le jardin dans son immensité.
L’univers des jardins, publics ou privés a peu ou prou servi de matrice à de très nombreuses oeuvres de fictions. Le petit recensement qui suit -qui ne demande qu’un développement, le plus exhaustif possible- a été réalisé grâce à la contribution d’une vingtaine d’artistes, grands lecteurs, comédiens, metteurs en scènes, écrivains, réalisateurs, photographes... Je tenais à les remercier de m’avoir aidé dans cette tentative d’enrichissement de nos imaginaires.
Une image est un propos, une exposition n’est pas un assemblage désordonné d’images. Parce que les mots fabriquent des images, celles-ci en fabriquent en retour. Commentaires, métaphores, précisions ou digressions, ces Images à lire ont pour fonction de cheminer à vos côtés sur le parcours que vous aurez choisi.
50 • “Varengeville”, 003, 004 • Jardim privado no litoral normando. (Fr) (Visitas com hora marcada) • Paisag. : Pascal Cribier, com a colaboração de Éric Choquet e de Robert Morel, (desde os anos 70) • (Fotos 2012)
Não há como imaginar, ao ver estas imagens, que este jardim seja pisoteado por milhares de sapatos mais ou menos bem guiados, em detrimento do equilíbrio precário destes espaços. Por viver no seu laboratório pessoal, o jardineiro pode pesquisar e implementar formas e ajustamentos que irá aprimorar mais tarde para organizar o espaço público. O jardim laboratório torna-se a matriz de inúmeras realizações, quando tudo ou quase tudo pôde ser experimentado sem outra imposição além do imenso trabalho manual necessário à obtenção deste ponto de equilíbrio. Aquele em que o desenho, o profundo conhecimento do terreno e do vegetal, a disposição no espaço, repetidos e renegociados com os ventos, as chuvas e a incidência solar nas quatro estações, demonstram brilhantemente que o jardim, mais que um resultado, é um processo.